Octobre 2021, je rejoins Camille et Thomas (Praxie Design) pour investir ce que nous nommerons dans un premier temps “le lieu”. Ce “lieu”, cette batisse nichée au cœur de Villeurbanne, accueillera bientôt une demi-douzaine d’entreprise (Railcoop, Copomo, la Fub, …) qui se retrouveront autour d’un projet commun : favoriser les mobilités actives et inclusives. Mais pour l’heure, il faut remettre le chauffage.

Je vous salue Boogie

Une fois assuré les petits détails du quotidien, nous nous attelons à accroitre la visibilité du “lieu” — et par extension accroitre nos chances de longévité au sein de ce bail précaire.

Nous supposons que le batiment était jadis une “maison de contre-maître” situé dans une ancienne ciergerie. En lien avec cette nature industrielle passée et notre ambition “mobilité active”, nous le nommons donc le Boogie ou Boooooooogie selon l’humeur. Il nous semblait important d’incorporer une pincée d’espièglerie dans notre dénomination.

Brulé par les deux bouts

Le nom Boogie peut être joueusement orthographié, symbolisant la multiplicité des acteurs qui le compose. Ce principe dynamique est le premier étage d’un système visuel joueur, voir permissif.

La fabrication quotidienne de la communication étant partagée, l’envie était de permettre à l’ensemble des boogistes de détenir, par cette excentricité, un outil de distinction (et donc de communication) rudimentaire mais simplissime.

Nous retrouverons cette ambition de basse maintenabilité dans l’ensemble des supports de l’identité. Quelques codes graphiques motivés par l’éfficacité et l’abordabilité des moyens de mise en œuvre ont été établis comme les couleurs, la typographie ou sa composition. Le reste de cette identité étant ouvert afin de s’adapter aux besoins mouvants d’une structure précaire.

Le choix du combo chromatique jaune et noir — le contraste le plus fort perceptible par l’œil humain — permet d’investir le lieu de manière implacable. De même, il nous était facile d’imprimer en encre noire, à bas coût sur support coloré.