De fond en comble, de haut en large et de travers

Tōhūs-Bōhūs est aujourd’hui un webzine d’architecture d’intérieur. Ce charmant brol aux influences disparates s’inscrit dans un chamboulement (professionel cette fois) un brin plus vaste — celui de Nathalie Blin qui officiera demain en tant qu’architecte d’interieure.

Tōhūs-Bōhūs est donc l’étendard, la vision commune entre ces deux préoccupations : faire & découvrir.

L’identité puise son impulsion première d’une imagerie personelle composée par Nathalie. Une bonne part de ces illustration s’inscrit dans l’esthétique vernaculaire yougoslave (période années 1930 — 1960). Ce rapport fantasmé aux Balkans se retrouve dans l’orthographe de la marque, cela avec l’utilisation fantaisiste de macron (◌̄) sur les voyelles.

De cet imaginaire nous avons extrait une palette de cinq couleurs vives plus leurs corrolaires atténuées.

Un des traits de caractère visuel de Tōhūs-Bōhūs au niveau de la géometrie. Nous avons travaillé des formes ciselées, déséquilibrées, imparfaites. Derrière ce jeu sur les silhouettes chancelantes, c’est la sensibilité du geste de l’artisan, son unicité inscrite dans un temps et un espace que nous souhaitions revendiquer. Ainsi l’identité s’accompagne d’un générateur de forme aléatoire

Ce répertoire de forme imprégne conséquemment notre choix typographique. Celui-ci s’est porté sur un caractère de la fondrie suisse Grillitype, le Sectra dans sa version display.

Ses formes sculptées (voir entaillées) tout comme la générosité de ses contrastes nous ont très tôt séduit. De plus, la qualité du dessin proposé par Grillitype disposait de l’immense avantage d’amener de la rigueur dans cette identité capharnaüm.

L’espace de publication numérique qui découle de cette identité a pour but de consigner rencontres, cultures et inspiration de la rédactrice sous la forme d’un dépot (thêkê) aux multiples entrées textuelles.

Le site statique est généré grâce à Hugo. Un repertoire Git accompagne et facilite ce travail partagé.